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REALISATIONS

Publié par associationtarga  - Catégories :  #Présentation association

L'EAU

 

Les maisons ne disposent pas de l’eau, chaque jour il faut faire le "plein" pour les besoins de la journée. On fait "la queue" devant les points d’eau, qui sont communs à plusieurs villages parfois, et on remplit des bidons ou des grandes cruches transportés par des ânes.

 

De nombreux aménagements sont nécessaires pour faciliter l'exploitation de l'eau. Une étude spécialisée permettrait, sûrement, le forage de puits et une organisation rationnelle des ressources hydrauliques. La population est demandeuse d'eau potable et de disposer d'un réseau de distribution à domicile.

eau

 2008 : 1ere phase d’étude de l’ONEP (office national de l’eau potable) et présentation à la population de leur projet.

  • estimation du coût pour la population, correspondant au financement des compteurs individuels des habitants ayant acceptés le projet : 70 000 Dirhams marocains.
  • participation de la commune.
  • un fond de garantie doit être disponible en permanence sur le compte bancaire de l’association SAADA : 5000 Drh. 

 2009 : forage d’un puits (35 m) qui servira de source de distribution d’eau potable  pour la région. 

 2010 : paiement par SAADA à l’ONEP de la somme de 70 000 Drh pour démarrage du projet et paiement par la commune des 596 943 Drh. 

En attente : la construction d’un réservoir de distribution ainsi que le réseau proprement dit d’acheminement de l’eau aux villages et habitations.

              

l'éducation

 

Actuellement, les enfants de la région de Tazioukte suivent leur scolarité au village de Boumazir. Les enfants d’au moins 8 villages (Boumazir, Tilaf, Agni Nirel, Aroulid, Aït Bounit, Arbalo, Aw Azar et Ihouzine) peuvent y suivre une scolarité qui équivaut à la primaire. Ils leurs faut ensuite aller à Aoulouze pour poursuivre leurs études s’ils le peuvent.

Les conditions d’accueil des enfants peuvent être améliorées. Par du matériel pour les enfants (cartables, cahiers) et de l’équipement pour l’école (livres, jeux, aménagement d’une cantine).L ‘école a de plus besoins d’être rénovée (gros œuvre) et d’être raccordée au réseau électrique et d’eau potable. Les projets de TARGA c’est le financement :

  • de la bibliothèque
  • d’un poste informatique avec des logiciels d’éducation
  • d’un coin éveil, activité artistique, art plastique…etc.

2010 :TARGA Contacte les autorités Marocaines pour la prise en charge des gros travaux.

2011 :réponse favorable des autorités Marocaines, 90 000 Drh sont promis pour le financement des travaux. L’association Targa signe un contrat de partenariat avec l’école et débloque  un  premier financement de 1000€ pour commencer les projets. 

école

 

 

les ressources naturelles

 

La région possède des ressources naturelles, déjà exploitées par la population mais de façon traditionnelle. Beaucoup de projets sont à mettre en place pour conserver et valoriser ces richesses, et permettre aux populations d’en vivre. On peut  trouver : L’arganier,  l’olivier, le jujubier, le caroubier, le figuier de barbarie.

  • Actuellement aucune coopérative n’existe dans cette région, la production reste artisanale et à l’usage personnelle, alors que la population pourrait en tirer un revenu.
  •  Aucune politique d’entretien, de valorisation et d’exploitation de cette richesse n’existe. Bien au contraire, l’exploitation est anarchique: quel est l’avenir de l’arganier, de l’olivier dans cette région ? Si les gens ne sont pas sensibilisés et si on ne les aide pas pour conserver leur patrimoine.
  •  La population doit être sensibilisée, il faut les aider à mutualiser leur savoir et prendre conscience de leur richesse. Des moyens nouveaux doivent être mis en place, alors, peut être que ces exploitations deviendront vraiment une source de revenu conséquente, et à sa juste valeur, pour la population.
le figuier de barbarie 

 figuier de barbarie

 

La santé

c'est dans les montagnes environnantes que les habitants vont cueillir toutes les plantes médicinales.

  • Si l’on veut consulter un médecin, on doit se rendre à Aoulouz. Ce qui ne représente pas moins de 20 km pour les villages les plus éloignés, à travers les montagnes et par des pistes rocailleuses. Un dispensaire existe à Boutouga où un infirmier assure les permanences et gère les cas bénins. Pour les urgences l’hôpital le plus proche est à Taroudant. Les conditions d’accueil sont extrêmement rudimentaires, manque de matériels élémentaires (une seule chambre à Boutouga). Beaucoup d’améliorations sont à apporter.
  • De nombreuses plantes médicinale sont disponibles dans la nature. Un premier travail pour les répertorier a été entrepris ; Ceci est d’autant plus important que les générations se suivent, les connaissances se perdent et il est important de conserver ce savoir ancestral. Reste à savoir si l’exploitation de telles plantes peut être améliorée et si des débouchés favorables aux habitants de cette région peuvent être trouvé.

 

Les infrastructures et le génie civil

  •  Il n’existe pas de ponts pour traverser  la rivière de Tazioukte. En Hiver le passage de village en village est difficile et les enfants en particulier font de grands détours pour aller jusqu'à l’école. Les tentatives de construction de pont ont été des échecs jusqu'à présent.
  •  L’association TARGA doit aider aux démarches administratives pour que ces travaux du génie civil soient pris en charge par les autorités Marocaines et que les nouvelles structures soient de qualités.

Drôle de pont

 

À propos

Solidarité, accompagnement, et soutien au développement. Echanges de savoir-faire franco-marocains.